but: tester si la poudre de D-mannose est efficace pour la prévention des infections urinaires récurrentes (UTI).
matériaux et méthodes: après le traitement antibiotique initial de la cystite aiguë, 308 femmes ayant des antécédents d’infection urinaire récurrente et aucune autre comorbidité significative ont été réparties au hasard dans trois groupes., Le premier groupe (n = 103) a reçu une prophylaxie avec 2 g de poudre de D-mannose dans 200 ml d’eau par jour pendant 6 mois, le second (n = 103) a reçu 50 mg de nitrofurantoïne par jour et le troisième (n = 102) n’a pas reçu de prophylaxie.
résultats: dans L’ensemble, 98 patients (31,8%) ont eu des infections urinaires récurrentes: 15 (14,6) dans le Groupe D-mannose, 21 (20,4) dans le groupe nitrofurantoïne et 62 (60,8) dans le groupe sans prophylaxie, le taux étant significativement plus élevé dans le groupe sans prophylaxie que dans les groupes actifs (p < 0,001)., Les Patients du Groupe D-mannose et du groupe nitrofurantoïne présentaient un risque significativement plus faible d’épisode urinaire récurrent au cours du traitement prophylactique par rapport aux patients du groupe sans prophylaxie (RR 0,239 et 0,335, p < 0,0001). Dans les groupes actifs, 17,9% des patients ont signalé des effets secondaires, mais ils étaient légers et n’ont pas nécessité d’arrêter la prophylaxie. Les Patients du Groupe D-mannose présentaient un risque d’effets indésirables significativement plus faible que ceux du groupe nitrofurantoïne (RR 0,276, P < 0.,0001), mais l’importance clinique de cette découverte est faible car la nitrofurantoïne a été bien tolérée.
Conclusions: dans notre étude, la poudre de D-mannose avait considérablement réduit le risque d’infection urinaire récurrente qui n’était pas différente de celle du groupe nitrofurantoïne. D’autres études seront nécessaires pour valider les résultats de cette étude, mais les résultats initiaux montrent que le D-mannose peut être utile pour la prévention des infections urinaires.