Sénat romain

Sénat du Royaume Romainmodifier

Le Sénat était une institution politique dans l’ancien royaume Romain. Le mot sénat vient du mot Latin senex, qui signifie « vieil homme »; le mot signifie donc « assemblée des anciens ». Les Indo-Européens préhistoriques qui ont colonisé L’Italie dans les siècles précédant la fondation légendaire de Rome en 753 avant JC étaient structurés en communautés tribales, et ces communautés comprenaient souvent un conseil aristocratique d’anciens tribaux.,

la première famille romaine était appelée gens ou « clan », et chaque clan était une agrégation de familles sous un patriarche mâle vivant commun, appelé pater (le mot Latin pour « père »). Lorsque les premières gentes romaines se regroupaient pour former une communauté commune, les patres des principaux clans ont été sélectionnés pour le Conseil confédéré des anciens qui allait devenir le Sénat romain. Au fil du temps, les patres ont fini par reconnaître la nécessité d’un seul chef, et ils ont donc élu un roi (rex) et lui ont confié leur pouvoir souverain., À la mort du roi, ce pouvoir souverain revint naturellement aux patres.

Le Sénat aurait été créé par le premier roi de Rome, Romulus, initialement composé de 100 hommes. Les descendants de ces 100 hommes devinrent par la suite la classe patricienne. Le cinquième roi de Rome, Lucius Tarquinius Priscus, choisit 100 sénateurs supplémentaires. Ils ont été choisis parmi les petites familles dirigeantes, et ont donc été appelés les patres minorum gentium.,

Le septième et dernier roi de Rome, Lucius Tarquinius Superbus, exécuta plusieurs des principaux hommes du Sénat et ne les remplaça pas, diminuant ainsi leur nombre. Cependant, en 509 av. J.-C., Les premier et troisième consuls de Rome, Lucius Junius Brutus et Publius Valerius Publicola ont choisi parmi les principaux equites de nouveaux hommes pour le Sénat, ceux-ci étant appelés conscripti, et ont ainsi augmenté la taille du Sénat à 300.,

Le Sénat du Royaume romain avait trois responsabilités principales: il fonctionnait comme le dépositaire ultime du pouvoir exécutif, il servait de conseil du roi et il fonctionnait comme un organe législatif de concert avec le peuple de Rome. Pendant les années de la monarchie, la fonction la plus importante du Sénat était d’élire de nouveaux rois. Alors que le roi était nominalement élu par le peuple, c’était en fait le Sénat qui choisissait chaque nouveau roi.,

La période entre la mort d’un roi et l’élection d’un nouveau roi était appelé l’interrègne, au cours de laquelle l’Interrex désigné un candidat pour remplacer le roi. Après que le Sénat a donné son approbation initiale au candidat, il a ensuite été officiellement élu par le peuple, puis a reçu l’approbation finale du Sénat. Au moins un roi, Servius Tullius, a été élu par le Sénat seul, et non par le peuple.,

la tâche la plus importante du Sénat, en dehors des élections régaliennes, était de fonctionner comme le Conseil du roi, et même si le roi pouvait ignorer tout conseil qu’il offrait, son prestige croissant contribuait à rendre les conseils qu’il offrait de plus en plus difficiles à ignorer. Seul le roi pouvait faire de nouvelles lois, bien qu’il ait souvent impliqué à la fois le Sénat et l’Assemblée curiate (l’Assemblée populaire) dans le processus.,

Sénat de la République romaineModifier

Lorsque la République a commencé, le Sénat a fonctionné comme un conseil consultatif. Il était composé de 300 à 500 sénateurs qui ont servi à vie., Seuls les patriciens étaient membres au début de la période, mais les plébéiens ont également été admis avant longtemps, bien qu’ils aient été privés des magistratures supérieures pour une période plus longue.

Les sénateurs avaient le droit de porter une toge avec une large bande violette, des chaussures marron et une bague en fer (plus tard en or).

Le Sénat de la République romaine a adopté des décrets appelés senatus consulta, qui en forme constituaient des « conseils » du Sénat à un magistrat. Bien que ces décrets n’aient pas force de loi, ils sont généralement respectés dans la pratique.,

Si un senatus consultum était en conflit avec une loi (lex) adoptée par une assemblée, la loi l’emportait sur le senatus consultum parce que le senatus consultum avait son autorité fondée sur un précédent et non sur la loi. Un senatus consultum, cependant, pourrait servir à interpréter une loi.

par ces décrets, le Sénat a dirigé les magistrats, en particulier les Consuls romains (les principaux magistrats), dans leur poursuite des conflits militaires. Le Sénat avait également un énorme pouvoir sur le gouvernement civil à Rome., C & apos; était notamment le cas pour la gestion des finances de l & apos; état, car elle seule pouvait autoriser le décaissement de fonds publics provenant du Trésor public. Au fur et à mesure que la République romaine se développait, le Sénat supervisait également l’administration des provinces, qui étaient gouvernées par d’anciens consuls et préteurs, en ce sens qu’il décidait quel magistrat devait gouverner quelle province.

Depuis le 3e siècle avant JC, le Sénat a également joué un rôle central dans les cas d’urgence. Il pourrait appeler à la nomination d’un dictateur (droit revenant à chaque consul avec ou sans la participation du Sénat)., Cependant, après 202 av. j.-c., la fonction de dictateur est tombée en désuétude (et n’a été rétablie que deux fois de plus) et a été remplacée par le senatus consultum ultimum (« décret ultime du Sénat »), un décret sénatorial qui autorisait les consuls à employer tous les moyens nécessaires pour résoudre la crise.

alors que les réunions du Sénat pouvaient avoir lieu à l’intérieur ou à l’extérieur de la limite officielle de la ville (le pomerium), aucune réunion ne pouvait avoir lieu à plus d’un mile (1 km) à l’extérieur de la ville. Le Sénat fonctionnait sous diverses restrictions religieuses., Par exemple, avant qu’une réunion puisse commencer, un sacrifice aux dieux a été fait, et une recherche de présages divins (les auspices) a été prise. Le Sénat n’était autorisé à se réunir que dans des lieux dédiés aux dieux.

Les réunions commençaient généralement à l’aube, et un magistrat qui souhaitait convoquer le Sénat devait rendre une ordonnance obligatoire. Les réunions du Sénat étaient publiques et dirigées par un magistrat président (habituellement un consul). Pendant la session, le Sénat avait le pouvoir d’agir seul, et même contre la volonté du magistrat président s’il le souhaitait., Le président de séance commence chaque séance par un discours, puis renvoie une question aux sénateurs, qui en discutent par ordre d’ancienneté.

Les sénateurs avaient plusieurs autres façons d’influencer (ou de frustrer) un magistrat président. Par exemple, chaque sénateur était autorisé à prendre la parole avant qu’un vote puisse avoir lieu, et comme toutes les réunions devaient se terminer à la tombée de la nuit, un groupe dédié ou même un seul sénateur pouvait parler d’une proposition à mort (un flibustier ou diem consumere)., Quand il était temps de convoquer un vote, le magistrat qui présidait pouvait présenter toutes les propositions qu’il souhaitait, et chaque vote se situait entre une proposition et sa négative.

avec un dictateur ainsi qu’un sénat, le Sénat pouvait opposer son veto à toutes les décisions du dictateur. À tout moment avant l’adoption d’une motion, la motion proposée pouvait faire l’objet d’un veto, généralement par un tribun. S & apos; il n & apos; y a pas de veto et que la question Est d & apos; importance mineure, elle peut être soumise à un vote à voix haute ou à main levée., S’il n’y avait pas de veto ni de Majorité évidente, et que la question était de nature importante, il y avait généralement une division physique de la chambre, les sénateurs votant en prenant place de chaque côté de la chambre.

la composition du Sénat était contrôlée par les censeurs. À L’époque D’Auguste, la propriété de biens d’une valeur d’au moins un million de sesterces était requise pour être membre. Les exigences éthiques des sénateurs étaient importantes. Contrairement aux membres de l’ordre équestre, les sénateurs ne pouvaient se livrer à des opérations bancaires ou à toute forme de marché public., Ils ne pouvaient pas posséder un navire assez grand pour participer au commerce extérieur, ils ne pouvaient pas quitter l’Italie sans la permission du reste du Sénat et ils n’étaient pas payés de salaire. L’élection au poste de magistrat a entraîné l’adhésion automatique au Sénat.

Sénat de l’Empire Romainmodifier

Après la chute de la République romaine, le rapport de force constitutionnel est passé du Sénat romain à l’empereur romain., Bien que conservant sa position juridique sous la République, dans la pratique, cependant, l’autorité réelle du Sénat impérial était négligeable, car l’empereur détenait le véritable pouvoir dans l’état. En tant que tel, l’appartenance au Sénat est devenue recherchée par des personnes recherchant le prestige et la position sociale, plutôt que l’autorité réelle.

sous les règnes des premiers empereurs, les pouvoirs législatifs, judiciaires et électoraux ont tous été transférés des assemblées romaines au Sénat., Cependant, comme l’empereur avait le contrôle du Sénat, le Sénat agissait comme un véhicule par lequel il exerçait ses pouvoirs autocratiques.

le premier empereur, Auguste, a réduit la taille du Sénat de 900 à 600 membres, même s’il n’y avait qu’environ 100 à 200 sénateurs actifs à un moment donné. Après ce point, la taille du Sénat n’a plus jamais été radicalement modifiée., Sous l’empire, comme ce fut le cas à la fin de la république, on pouvait devenir sénateur en étant élu questeur (magistrat ayant des fonctions financières), mais seulement si l’on était déjà de rang sénatorial. En plus des questeurs, les élus occupant une série de postes de direction se voyaient régulièrement attribuer un rang sénatorial en vertu des fonctions qu’ils occupaient.

Si une personne n’avait pas de rang sénatorial, il y avait deux façons de devenir sénateur., Selon la première méthode, l’empereur accordait manuellement à cette personne le pouvoir de se présenter aux élections au poste de questeur, tandis que selon la deuxième méthode, l’empereur nommait cette personne au Sénat par décret. Sous l’empire, le pouvoir que l’empereur détenait sur le Sénat était absolu.

Les deux consuls faisaient partie du Sénat, mais avaient plus de pouvoir que les sénateurs. Pendant les réunions du Sénat, l’empereur siégeait entre les deux consuls et agissait généralement comme président., Les sénateurs du début de l’empire pouvaient poser des questions superflues ou Demander qu’une certaine mesure soit prise par le Sénat. Les sénateurs de rang supérieur ont parlé avant ceux de rang inférieur, bien que l’empereur puisse parler à tout moment.

outre l’empereur, les consuls et les préteurs pouvaient également présider le Sénat. Comme aucun sénateur ne pouvait se présenter à un poste de magistrat sans l’approbation de l’empereur, les sénateurs ne votaient généralement pas contre les projets de loi présentés par l’empereur., Si un sénateur désapprouvait un projet de loi, il manifestait habituellement sa désapprobation en n’Assistant pas à la réunion du Sénat le jour où le projet de loi devait être voté.

alors que les assemblées romaines continuèrent à se réunir après la fondation de l’empire, leurs pouvoirs furent tous transférés au Sénat, et ainsi les décrets sénatoriaux (senatus consulta) acquirent toute la force du droit. Les pouvoirs législatifs du Sénat impérial étaient principalement de nature financière et administrative, même si le Sénat conservait une gamme de pouvoirs sur les provinces.,

Au début de L’Empire romain, tous les pouvoirs judiciaires qui avaient été détenus par les assemblées romaines ont également été transférés au Sénat. Par exemple, le Sénat a maintenant compétence sur les procès criminels. Dans ces cas, un consul présidait, les sénateurs constituaient le jury, et le verdict était rendu sous la forme d’un décret (senatus consultum), et, bien qu’un verdict ne puisse être porté en appel, l’empereur pouvait gracier un condamné par un veto., L’empereur Tibère transféra tous les pouvoirs électoraux des assemblées au Sénat et, bien que théoriquement le Sénat ait élu de nouveaux magistrats, l’approbation de l’empereur était toujours nécessaire avant qu’une élection puisse être finalisée.

vers 300 après JC, L’empereur Dioclétien a promulgué une série de réformes constitutionnelles. Dans une de ces réformes, il a affirmé le droit de l’empereur de prendre le pouvoir sans le consentement théorique du Sénat, privant ainsi le Sénat de son statut de dépositaire ultime du pouvoir suprême., Les réformes de Dioclétien mirent également fin à l’illusion que le Sénat avait des pouvoirs législatifs, judiciaires ou électoraux indépendants. Le Sénat conserva cependant ses pouvoirs législatifs sur les jeux publics à Rome et sur l’ordre sénatorial.

Le sénat a également conservé le pouvoir de juger la trahison des cas, et d’élire certains magistrats, mais seulement avec la permission de l’empereur. Dans les dernières années de L’empire d’Occident, le Sénat essayait parfois de nommer son propre empereur, comme dans le cas D’Eugenius, qui fut plus tard vaincu par les forces loyales à Théodose Ier., Le Sénat est resté le dernier bastion de la religion romaine traditionnelle face à la propagation du christianisme, et a plusieurs fois tenté de faciliter le retour de l’Autel de la victoire (d’abord enlevé par Constance II) à la Curie sénatoriale.

selon L’Historia Augusta (Elagabalus 4.2 et 12.3), L’empereur Elagabalus a fait participer sa mère ou sa grand-mère aux travaux du Sénat. « Et Elagabalus était le seul de tous les empereurs sous lesquels une femme assistait au Sénat comme un homme, comme si elle appartenait à l’ordre sénatorial » (traduction de David Magie)., Selon le même ouvrage, Elagabalus a également établi un Sénat féminin appelé le senaculum, qui a promulgué des règles à appliquer aux matrones concernant les vêtements, la conduite de Chars, le port de bijoux, etc. (Elagabale 4.3 et Aurélien 49.6). Avant cela, Agrippine la jeune, mère de Néron, avait écouté les délibérations du Sénat, cachée derrière un rideau, selon tacite (Annales, 13.5).,

Sénat Post-classiqueModifier

Sénat à L’Occidentemodifier

Après la chute de l’Empire romain D’Occident, le Sénat continue de fonctionner sous le chef germanique Odoacer, puis sous la domination ostrogothe. L’autorité du Sénat a considérablement augmenté sous les dirigeants barbares, qui ont cherché à protéger l’institution. Cette période a été caractérisée par la montée d’éminentes familles sénatoriales romaines, telles que les Anicii, tandis que le chef du Sénat, le princeps senatus, servait souvent de bras droit au chef barbare., On sait que le Sénat a réussi à installer Laurentius comme pape en 498, malgré le fait que le roi Théodoric et L’Empereur Anastase ont soutenu L’autre candidat, Symmaque.

la coexistence pacifique de la domination sénatoriale et barbare s’est poursuivie jusqu’à ce que le chef ostrogoth Theodahad se retrouve en guerre avec L’empereur Justinien I et prenne les sénateurs en otages. Plusieurs sénateurs furent exécutés en 552 pour venger la mort du roi ostrogoth Totila., Après la reconquête de Rome par L’armée impériale (Byzantine), le Sénat fut restauré, mais l’institution (comme la Rome classique elle-même) avait été mortellement affaiblie par la longue guerre. De nombreux sénateurs avaient été tués et beaucoup de ceux qui avaient fui vers l’Est ont choisi d’y rester, grâce à une législation favorable adoptée par L’empereur Justinien, qui, cependant, a aboli pratiquement tous les postes sénatoriaux en Italie. L’importance du Sénat romain déclina donc rapidement.

En 578 et à nouveau en 580, le Sénat envoya des émissaires à Constantinople., Ils ont livré 3 000 livres (1 360 kilogrammes) d’or en cadeau au nouvel empereur, Tibère II Constantin, ainsi qu’un appel à l’aide contre les Lombards, qui avaient envahi L’Italie dix ans plus tôt. Le pape Grégoire Ier, dans un sermon de 593, a déploré la disparition presque complète de l’ordre sénatorial et le déclin de la prestigieuse institution.,

on ne sait pas exactement quand le Sénat romain a disparu en Occident, mais il semble avoir été au début du VIIe siècle – il est attesté pour la dernière fois en 603, lorsque le registre grégorien rapporte qu’il a acclamé de nouvelles statues de L’Empereur Phocas et de L’Impératrice Leontia, et en 630, la curie Julia a été convertie en une église (Sant’Adriano al Foro) par le pape Honorius I, ce qui suggère que le Sénat avait cessé de s’y réunir quelque temps auparavant.

le titre de sénateur a continué à être utilisé au début du Moyen Âge (il a été détenu par Crescentius Le Jeune (D. 998) et sous sa forme féminine senatrix par Marozia (D. 937), pour donner deux exemples importants), mais à cette période, il semble avoir été considéré comme un titre de noblesse et n’indique plus

en 1144, la Commune de Rome tente d’établir un gouvernement sur le modèle de l’Ancienne République romaine en opposition au pouvoir temporel des nobles supérieurs (en particulier de la famille Frangipani) et du Pape., Il a construit une nouvelle maison du Sénat (le Palazzo Senatorio ) pour lui-même sur la Colline du Capitole, apparemment dans la croyance erronée que c’était le site de l’ancienne maison du Sénat.

la plupart de nos sources indiquent qu’il y avait 56 sénateurs dans le Sénat relancé, et les historiens modernes ont donc interprété cela pour indiquer qu’il y avait quatre sénateurs pour chacune des quatorze régions de Rome., Ces sénateurs, les premiers vrais sénateurs depuis le 7ème siècle, ont élu comme leur chef Giordano Pierleoni, fils du consul romain Pier Leoni, avec le titre patricien, puisque le terme consul avait été déprécié comme un style noble.

la Commune subit une pression constante de la papauté et de l’empereur romain germanique pendant la seconde moitié du XIIe siècle. À partir de 1192, les papes réussirent à réduire le Sénat de 56 personnes à un seul individu, nommé sénateur de Summus, qui devint par la suite le chef du gouvernement civil de Rome sous l’égide du Pape., Entre 1191 et 1193, C’était un certain Benedetto appelé Carus homo ou carissimo.

Sénat en Orientmodifier

Le Sénat a continué d’exister à Constantinople, bien qu’il ait évolué en une institution qui différait sous certaines formes fondamentales de son prédécesseur. Désigné en grec comme synkletos, ou assemblée, le Sénat de Constantinople était composé de tous les titulaires actuels ou anciens de hauts grades et de postes officiels, plus leurs descendants., À son apogée au cours des 6e et 7e siècles, le Sénat représentait la richesse collective et le pouvoir de l’Empire, nommant et dominant à l’occasion des empereurs individuels.

dans la seconde moitié du Xe siècle, un nouveau bureau, proëdrus (Grec: πρόεδρος), a été créé à la tête du Sénat par L’empereur Nicéphore Phocas. Jusqu’au milieu du XIe siècle, seuls les eunuques pouvaient devenir proëdrus, mais plus tard cette restriction a été levée et plusieurs proëdri ont pu être nommés, dont le proëdrus senior, ou protoproëdrus (Grec: πρωτοπρόεδρος), a servi comme chef du Sénat., Il y avait deux types de réunions pratiquées: silentium, auquel seuls les magistrats actuellement en fonction participaient et conventus, auquel tous les synclétiques (Grec: συγκλητικοί, sénateurs) pouvaient participer. Le Sénat de Constantinople a existé au moins jusqu’au début du 13ème siècle, son dernier acte connu étant L’élection de Nicolas Canabus comme empereur en 1204 pendant la quatrième Croisade.