quatre cent quatre‐vingt-trois femmes consécutives référées pour la vidéocystourethrographie ont rempli un questionnaire structuré sur leur état menstruel et leurs symptômes urinaires., Les femmes ont été incluses dans l’étude si elles étaient préménopausées, avaient un cycle menstruel régulier et ne prenaient pas d’hormonothérapie. Cent trente-trois femmes ont répondu aux critères d’inclusion, dont 55 (41%) se sont plaintes que leurs symptômes urinaires étaient cycliques. Les moments où les symptômes étaient les plus graves ont été signalés par les femmes comme suit: pendant une période (n=20; 36%); juste après une période (n=4; 7%); milieu du Mois (n=8; 15%); juste avant une période (n=23; 42%)., La prévalence de l’activité anormale du détrusor lors de la vidéocystouréthrographie a augmenté de manière significative avec le temps à partir de la dernière période menstruelle (χ2 pour tendance=6,56, P=0,01) et pourrait refléter une augmentation du taux de progestérone circulant après l’ovulation. Cette étude fournit d’autres preuves indirectes que la progestérone pourrait avoir un effet indésirable sur la fonction des voies urinaires inférieures féminines. En outre, il pourrait être nécessaire de prendre en compte le stade du cycle menstruel lors de l’interprétation des résultats de l’investigation urodynamique.